Courrier au Directeur de la CnamTS
Associations de Médecins Agréés
Docteur Bernadette SYSTCHENKO, Présidente Dr Maurice SOULTANIAN, Vice Président Dr Sylvain DEMANCHE, Secrétaire Dr Gilbert GUIDICELLI, Trésorier
Monsieur Frédéric VAN ROEKEGHEM
Directeur de la CNAMTS
50 avenue du Professeur André Lemierre
75986 PARIS Cedex 20
Double à : – M. Xavier BERTRAND, Ministre de la Santé et de la Solidarité, – M. Christian JACOB, Ministre de la Fonction Publique, – Pr Hubert ALLEMAND, Médecin Contrôleur National de la CNAMTS, Lyon, le Monsieur le Directeur, les nouveaux avis d’arrêt de travail (Cerfa n°10170*03), proposent une notice dont les consignes à l’attention des fonctionnaires n’apparaissent pas conformes à la réglementation en vigueur. En effet, comme vous le savez, le décret n° 86-442 du La notion d’un certificat médical sous entend que l’identification de son auteur doit être connue. L’usage a consacré l’utilisation des avis d’arrêt de travail prévus pour le régime général, ce qui convient sans problème tant que l’auteur de l’avis peut être identifié. Tenant compte des modifications de ces avis, avec notamment l’inscription d’une mention médicale sur le volet 1, la circulaire n° FP4/2049 du 24 juillet 2003 a apporté les précisions suivantes, afin d’assurer la protection du secret médical : « les fonctionnaires sont invités à transmettre à leur Service du Personnel, les seuls volets du certificat d’arrêt de travail qui ne comportent pas de mention médicale à caractère personnel (volets 2 et 3). Le volet 1 devra être conservé par le Fonctionnaire. Ce volet devra être présenté à toute requête d’un Médecin agréé de l’Administration, notamment en cas de contre visite… ». Or la notice du nouveau Cerfa propose aux fonctionnaires d’adresser uniquement le volet 3 à l’employeur et de conserver les volets 1 et 2. Dès lors, l’identité de l’auteur du certificat n’est plus connue, et les conditions du décret suscité ne sont plus remplies. Cette information délivrée aux patients sur le Cerfa me semble donc ne pas respecter les textes en vigueur dans la fonction Publique. Je me permets d’attirer votre attention sur cette question. Il serait sans doute souhaitable qu’une concertation ait lieu entre la Caisse d’Assurance Maladie et le législateur, afin que les consignes données aux agents fonctionnaires, ou à leurs Médecins traitants, ne puissent apparaître contradictoires. En vous remerciant pour votre réponse, je vous prie de recevoir, Monsieur le Directeur, l’expression de mes respectueuses salutations. Dr Bernadette SYSTCHENKO
Présidente de la FNAMA